La panique commença à gagner Kurayami, deux pensées lui tournait a l'esprit : Kéciline et découvrir ce qui s'est passé au poste de la garde, il avait emporté avec lui son sabre d'usage (préférant laisser Kusanagi en sécurité, bien qu il soit un meilleur sabre, par respect a ses ancêtres) une petite sacoche avec une corde, quelques vivres, et un poignard. Le soleil était presque à son zénith, peu de nuage, une belle journée. . . .
quand on regarde uniquement le ciel, l'odeur de la pourriture mêlée a celui du sang était un dur rappel à la réalité, des cadavres dévorés jonché le sol, impacts de balles sur les murs et trainée de sang. À ses pieds le cadavre d'une petite fille qui tenait une main coupé. son regard semblé plongé dans celui de kurayami
sa destination se trouvait au nord-est, et au vu de la situation, quelque chose lui dit que ça ne va pas être de tout repos, la main sur la garde kurayami commença à partir en enjambant les corps. mais arriver au premier croisement il crut rendre le peu de nourriture qu'il avait avalée : dans la rue a sa droite un amas de corps
bruler, les habitants organisaient une rapide défense en commençant par se débarrasser des corps, l'odeur de décomposition était plus forte que jamais, ils scrutèrent kurayami et celui-ci leur répondit d'un acquiesement de la tête pour leur faire signe que tout va bien. En traversant le quartier des scènes macabre se succédèrent sous ses yeux et il aperçut les habitants qui le regarder à travers leurs fenêtres, mais le plus
inquiétant était l'impression de voir à chaque coin de rue un corps se déplacer lentement et qui n'avait pas l'air humain, mais aussi étrange que cela puisse paraître le quartier était tranquille. Lorsque Kurayami sortit de son quartier il vit au loin la caserne de pompiers, qui se trouve en bordure des quartiers bourgeois, quartiers que
Kurayami veut traverser pour longer le centre-ville , qui doit concentrer le plus de personne et donc de malades, par le sud et l'est et en ressortier derrière le bâtiment de la garde. Kurayami estime que les bourgeois doivent avoir de meilleurs moyens de protection grace à leurs argents et donc plus de survivants.
Il se cramponne fermement à ce plan, au souvenir de Kéciline et à la garde de son épée, et puis à quoi peut-il s'accrocher d'autre . . . .

[Attention à ne pas te faire avoir par word en ce qui concerne les lignes qui sautent et qui font poème ^^]

Kurayami parvient sans encombre jusqu'aux débuts de quartiers bourgeois. Les rues se font de plus en plus vides. Tu distingues à une dizaine de mètres devant toi une allée piétonne, qui semble traverser les quartiers aisés. Autrement, la route mène vers le centre ville. La ville semble vide de sons. Le ciel, de nuages.

Le luxe de ses quartiers comparés au sien, lui donne un contraste saisissant, d'énormes villas aux murs surélevés avec d'immenses portails, se dresse de part et d'autre de la rue piétonne, quelques squelettes gisaient devant ses yeux, mais à part cela rien, aucun bruit, pas même le murmure d'une brise. Kurayami ne sut si c'était bon signe ou non. il s'avança prudament, seul le bruit de ses pas resonna dans l'immense rue pavée. Il passa devant quelques villas lorsque devant lui au coin d'un croisement un bruit retentit, ce dernier se faisait de plus en plus proche , Kurayami se mit en position d'attaque main au fourreau près à dégainer

[Attention, c'est 10 lignes minimum par message ^^]

En position de garde, Kurayami vit jaillir cinq mutants de l'angle de la rue. La peau couleur terre, couverte de tâches noires, les cheveux épars ou arrachés, les mains couvertes de sang et s'achevant par des ongles longs et sales. Ils roulent des yeux fous, ils n'ont déjà plus rien d'humain. Il te chargent. Tu es halluciné par leur déplacement presque totalement silencieux, donnant quasiment l'impression qu'ils volent au dessus du sol.

[Attention, cinq mutants c'est beaucoup, même pour un guerrier...]

Au vus de ces diables courant vers lui, Kurayami sut que la confrontation directe n'était pas la bonne solution. Il fit demi-tour et commença à sprinter, réfléchissant à une tactique de combat, la solution la plus aisée était de se réfugier derrière les murs d'une de ces villas. Il se dirigea vers la plus proche à sa gauche, les murs étant trop hauts pour être escaladés rapidement, il se dirigat vers le portail principal priant pour être ouverts. Il se jetta dessus : fermé
"bon sang !" jura-t-il entre ses dents
Les malades n'étaient plus qu'à quelques mètres de lui, Kurayami recommença à courire, les cris et râlement de ces poursuivants se faisant de plus en plus proches, il redoubla d'efforts et une villa plus loin il apercu sur sa droite un lourd portail entrouvert. Ni une ni deux il se jetta dans l'ouverture et la referma le plus vite possible. Kurayami contempla les malades s'acharnant contre ce lourd portail et à sa grande frayeur il remarqua qu'il y en avait quatre, un râle de satisfaction émit par le cinquième malade retentit dans son dos. Kurayami fit volte-face et se mit en position d'attaque tout en dégainant son sabre, les yeux vitreux semblaient fixer ceux de Kurayami. Le damné se précipita à vive allure sur Kurayami, ce dernier se prépara à l'affrontement, la peur aurait pu le paralysé mais l'excitation du combat prenait dessus et une lueur démente surgit dans son regard, Kurayami leva sa lame et frappa :

Dés d'attaque:

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D20 :

7

Dés de dégats:

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D8 :

1

Spoiler:

bonus de +O/force et +3/dex

[Tu as bien compris le principe des dés et du combat, il faudra faire comme ça à chaque fois.]


Grâce à son habile manœuvre, Kurayami n'avait plus qu'un adversaire direct. Il leva sa lame et frappa, faisant jaillir un flot sanglant de la poitrine malade. Le mutant fit un bond en arrière, regarda en sifflant la plaie hideuse qui lui barrait le torse, et se jeta avec hardeur sur le jeune samouraï. Ce dernier esquiva avec aisance, et pu lui porter un coup fatal.
C'est alors que tu entends un moteur de voiture vrombissant. Les quatre mutants se sont poussés du portail, laissant la place à un cinquième, différent d'apparence - la peau extrêmement pâle, le corps famélique, chauve -, au volant d'une voiture verte qui défonce ce qui te servait de rempart. Le portail manque de peu de te tomber dessus, tes réflexes te sauvent la vie. Les quatre mutants se précipitent à l'intérieur de l'enceinte sur les ordres de l'Albinos, parqué dans le véhicule.

Le jardin est de taille moyenne, la villa est pourvue d'une baie vitrée menant sur un large salon luxueux.

Kurayami maudit le nouvel adversaire qui effondra sa protection, il ne lui restait plus que deux choix : le jardin ou la villa. Plus une seule seconde n'était à perdre, le jardin étant un espace à découvert ce qui impliquer le risque de jouer au toreador avec une voiture et cela ne lui enchanter guère, il opta pour se réfugier dans la villa ou l'espace, plus confiné, lui permettrait de réduire le nombre d'assaillant lors d'une attaque collective. La baie vitrée qui donnait sur un luxueux salon ne semblait pas aussi solide qu'elle n'y paraît, en une dizaine de foulées, kurayami se jetta sur la baie vitrée qui se brisa à l'impact. Roulant sur lui-même il gagna de la distance sur les créatures qui le poursuivaient, elle semblait avoir du mal à entrer une par une, il sauta par-dessus un canapé confortable et passa la première porte qui se dressait devant lui. Elle donnait sur un long couloir qui tournait vers la droite à son bout, lors de sa course il vit a sa gauche un escalier
donnant aux étages supérieurs, il grimpa les escaliers deux par deux, et arriva au deuxième qui semble donner sur les chambres partagées par un long couloir en croix. Il se précipita dans celle qui était au bout du couloir droite, après avoir repris son haleine il remarqua que les malades ne criaient plus mais entendaient toujours
les bruits de pas des quatre créatures. Kurayami fut heureux de constater que son plan eut l'effet escompté : ils sont assez intelligents pour se séparer dans un espace vaste et complexe.En groupe ils sont dangereux mais individuellement ce n'est pas un problème pour lui. Il sortit prudament de la chambre, les bruits de pas
n'ont pas cessé dans les étages inférieurs ce qui le rassure d'un côté, passer le couloir en croix il ouvrit la porte, donnant sur l'escalier, pour tomber nez à nez avec deux malades

Kurayami se blessa légèrement en défonçant la baie vitrée, mais réussit à diviser ses ennemis. Après avoir parcouru un pan de la maison, il tombe nez à nez avec deux Malades... Kurayami ne fut pas le plus rapide cette fois, le premier mutant lui sauta au visage, et le poussa violemment en arrière tout en entaillant son torse avec des ongles longs et sales. Le second mutant pu entrer dans la pièce et se précipita à son tour sur Kurayami mais rata son attaque, laissant au guerrier un court répit qu'il pouvait employer à sa guise. Devant lui se trouvait l'escalier, à sa gauche le couloir d'où il venait, à sa droite une porte et une fenêtre ouverte donnant sur la rue.

[- 1 pv pour la baie vitrée, - 2 pv pour le coup de griffes.]

Kurayami estima que le coût pour sa petite partie de cache-cache était trop élevé, tomber sur deux à la fois n'était pas de très bonne augure de plus l'un d'eux l'avait blessé. Les deux malades le regardaient d'une façon démente, ils se remettaient en position pour une autre attaque et à en juger par leurs positionnements
ce n'était pas pour une attaque simultanée, il fallait agir maintenant. Le premier se jeta main tendue sur Kurayami, qu'il esquiva, et avant que le deuxième n'est eu le temps d'attaquer, Kurayami sprinta dans le couloir à sa droite se dirigeant droit vers la fenêtre ouverte. Pendant sa course dans le couloir, il rengaina son
sabre et prit de sa sacoche sa corde et son poignard et dans la hate il attacha l'extrémité de la corde au poigné de son couteau. Un malade poussa brusquement un cri ce qui manqua pas de faire trébucher Kurayami, arriver à la fenêtre ce dernier planta son poignard à l'encadrure de la fenêtre et se jeta dans le vide. Le premier
malade fit de même mais remarqua a la dernière seconde que sa proie ne s'écrasa pas au sol, Kurayami était accroché à la corde retenue par le poignard planté à la manière d'un grappin, le deuxième en revanche ne sauta pas et resta silencieux devant le rebord de la fenêtre tout en fixant avec un sourire démoniaque Kurayami,
il était évident que celui-ci attendit qu'il remonte. Pour une fois Kurayami pensa que la chance fut avec lui car juste en dessous de lui, au premier étage, il y avait un balcon. Il lâcha sa corde pour atterrir silencieusement sur le balcon du premier étage, la pièce devant lui semblait être une pièce de jeu car elle
comportait deux billards disposés parallèlement au centre , à leurs droites un luxueux bar et au fond un troisième malade qui lui tournait le dos. Kurayami se déplaça discrètement dans la pièce avec la ferme intention de se débarrasser de cet adversaire isolé, il dégainait son sabre calmement et attaqua :

Dés d'attque:

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D20 :

9

Dés de dégats:

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D8 :

8

Spoiler:

bonus de +0/force et +3/dex avec le sabre

[J'adore ta manière d'utiliser l'environnement, on se croirait dans un film d'arts-martiaux ! Et qui plus est c'est efficace.]

Malgré la pression, Kurayami réussit son tour de jeu avec la corde et le poignard, et atterrit en douceur sur le balcon. Pendant ce temps, le Malade qui avait sauté à sa suite s'écrasait lamentablement au sol, sa nuque brisée dans un craquement sinistre. Pour être parfaitement silencieux, Kurayami du mettre un peu de temps à parvenir jusqu'à son adversaire, qui ne bougeait pas, regardant le bar. Le guerrier s'approcha souplement de son ennemi, et décapita d'un seul et formidable coup de lame le mutant, dont la tête alla s'écraser sur une table de billard, roulant avec les autres boules. A l'instant où le corps s’affalait mollement en vomissant plusieurs litres de sang, les deux seules portent de la pièce s'ouvrirent. A gauche, le mutant Albinos qui avait conduit la voiture, à droite, l'un des Malades. Un bruit de pas avertit Kurayami que le dernier mutant venait d'utiliser sa propre corde pour se poster au balcon. Le jeune samouraï n'avait plus aucune issue... L'Albinos semblait le narguer d'un sourire pervers. Piégé !

Les trois derniers Malades sont donc présents, chacun bouchant une issue. L'initiative est à toi. Tu es le plus proche du mutant de la porte droite.

Kurayami commença à se demander si cet être blanc n'était pas une sorte de chef pour les malades car dès sa venue le comportement de ces derniers semblait plus réfléchi, il se remémora sa première rencontre avec les malades et s'était juste des bêtes affamées et violentes chargeant tout droit sans prêter attention au détail. Le sourire narquois qu'afficha l'espèce d'albinos faisait demander à Kurayami si toute cette coïncidence malheureuse n'était pas dû à l'intelligence et aux ordres de l'albinos. Les trois créatures le regardèrent sans bouger, Kurayami de même, il se sentait comme transpercer par le regard de l'albinos qui semblait attendre le
premier geste de sa part. Le jeune guerrier était dos au bar et il avait un plan et savait que le tout se jouait dans les prochaines secondes ou sinon c'était la fin pour lui. D'un bond souple et rapide il se retrouva derrière le bar ou sur le mur était disposer plusieurs dizaines de bouteilles d'alcool sur trois rangées, le cri de l'albinos signalait que les deux malades fonçaient droit sur kurayami. En deux coups de sabre il éclata toutes les bouteilles des deux premières rangées ce qui aspergea tout le bar et son alentour d'alcool. Ensuite il attrapa dans chaque main une bouteille et en lança un droit sur celui qui était le plus proche de bar à sa gauche, la bouteille éclata à l'impact l'asperge d'alcool au visage, il se prenait le visage comme si on lui bruler les yeux l'arrêtant en plein élan. Kurayami prit plusieurs bouteilles et en lança une au deuxième monstre ce qui fit le même effet qu'au premier, Kurayami monta sur le comptoir et sauta sur sa gauche tout en envoyant deux autres bouteilles sur chaque billard. Il entama un sprint fulgurant vers sa droite pour atteindre l'objet clef de son plan : un appareil électrique ou plus précisément la télé et ses enceintes qui se trouvaient dans le coin au plafond, il dépassa rapidement le malade qui commençait à recouvrire la vue et ses sens. Pendant son rapide parcourt il jeta de part et d'autre de la pièce les dernières bouteilles en main, arriver à la grande télé poser sur un socle fixer au mur il donna un large coup de sabre au socle ce qui fit tomber la télé sur lui, il la rattrapa au vol manquant de s'effondrer sous son poids. Il se retourna et vit les deux malades recouverts d'alcool se précipiter sur lui, il jeta la télé sur le plus proche, sa tête rentra dans la télé et quelque étincelle plus tard il devint une formidable torche humaine. La danse endiablée du brasier mutant augmenta le niveau de danger et la seule solution était de fuir cette pièce le plus vite possible, l'albinos au vus de cette menace sérieuse quitta la pièce laissant le champ libre à Kurayami de fuir par les portes. Il se précipita sur la plus proche qui debouche sur un bureau rempli d'étagères comportant des tonnes de dossier, une autre porte se trouvait à quelques mètres, il l'empreta et se retrouva aux escaliers. Il les monta rapidement, arriva au couloir en croix et alla chercher sa corde et son poignard, la prudence est mère de sureté. Lorsqu'il redescendit la fumée se faisait de plus en plus présente ce qui eut pour effet de troubler légèrement sa vision ,il descendait tous les escaliers et se retrouva dans le salon luxueux ou il sortit par la baie vitrée. La villa commença à s'embraser et il se retrouva face à l'albinos qui l'attendait de pied ferme, sans attendre kurayami l'attaqua :

dés d'attaque:

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D20 :

2

dés de dégats :

Kurayami Mezame a effectué 1 lancé(s) d'un D8 :

8

Spoiler:

bonus de +0/force et +3/dex avec le sabre

[ Je t'ai envoyé un MP en rapport avec ton message.]

C'est à la limite du vraisemblable mais Kurayami, très chanceux, habile et rusé parvient bien à mettre son plan à exécution. Les deux êtres sont désormais face à face, l'Albinos jetant un regard narquois au guerrier. Ce dernier s'approche en feintant, puis enchaîne avec un revers meurtrier. L'Albinos saute au-dessus et envoie un formidable coup de pied vers le visage du guerrier. Il possède le corps d'un humain et pourtant, il semble beaucoup plus agile. Néanmoins Kurayami bloque le coup en croisant ses avants bras, mais recule de quelques pas sous l'impact. La créature pouvait-elle avoir une puissance pareille avec un corps aussi maigre ? Le Malade blanc siffla avec haine. Soudainement, Kurayami ressenti une atroce douleur dans le dos : le mutant qui ne s'était pas pris une télé en pleine tête venait de lui sauter dessus par derrière et de lui porter un majestueux coup d'ongles griffus. Le coup de pied de l'Albinos était-il une feinte pour détourner l'attention pendant que son acolyte, bien qu'atrocement brûlé toujours en état de se battre, l'attaquait en traître ? Le dos en sang, atrocement douloureux, Kurayami était désormais entre les deux mutants, déterminés à l'achever, assoiffés par l'odeur du sang...

[- 4 pv pour le coup de griffes ]

Kurayami se baissa juste à temps pour éviter un coup de griffes qui l'aurait égorgé, fit un demi-tour sur lui-même et planta sa lame en arrière, achevant le mutant déjà à moitié brûlé. Kurayami n'eut que le temps de se relever, il était déjà de nouveau face-à-face avec le mutant blanc. Tenter de rejoindre la voiture revenait à laisser le Malade l'achever par derrière. Il était en position de force, pourtant l'Albinos sembla hésiter devant un tel adversaire. Il n'avait plus de sbires. Déterminé, il opta malgré tout pour l'attaque, une charge brutale visant à éventrer le jeune guerrier et à en finir une fois pour toutes. Kurayami était en garde. L'air crépita de violence. En une seconde, tout fut réglé.
Kurayami avait planté si juste et si fortement sa lame dans le corps de la créature que la colonne vertébrale s'était arrachée du dos, embrochée sur le sabre. Le mutant s'effondra sur Kurayami, comme tombant dans ses bras. Et c'est à cet instant que Kurayami, un genoux à terre, réalisa qu'il avait la moitié de la main de son adversaire enfoncée dans le ventre, faisant s'écouler un long ruisseau sanglant. Le silence retomba sur les lieux, ponctué par les craquements de la villa incendiée.

La voiture, malgré un capot salement amoché, est en état de marche et les clés sont sur le moteur. Haut-fait de niveau 1 accompli.
[- 3 pv. Tu recevras des points d'expérience à la fin de la journée, si tu es encore vivant.]

Enfin la bataille se termina et il en était le vainqueur. Une autre s'est enchainé à la seconde où l'albinos s'écroula : celle pour survivre, il devait vite trouver un moyen de se soigner ou de juste apporter les premiers secourt. Kurayami jura contre lui-même d'avoir cru pouvoir sans sortir sans trousse de soin, à cet instant il
se reprocha d'avoir été aussi naïf. La solution la plus simple serait d'aller à l'hôpital, si hôpital il y a encore, mais de toute façon l'hôpital se trouvait au nord- ouest de la ville donc trop loin pour lui. Il ne lui restait plus qu'à fouiller les alentour en espérant tomber sur une habitation contenant de quoi se soigner. Il nettoya et rengaina son sabre qui lui semblait peser une tonne, la villa continua de brûler derrière lui et la chaleur montante lui fit avoir des vertiges. La voiture a côté de lui était en état de marche et les clefs étaient dessus, même en ne sachant pas conduire il prit les clefs et se dirigea vers la rue en titubant. Du sang coulait de ses blessures il déchira son t-shirt en plusieurs longs morceaux et les attacha autour de son ventre pour stoper, du mieux qu'il peut, l'hémorragie. Il emprunta la rue piétonne dans le sens de sa destination initiale et chercha un portail ouvert. Après avoir trébuché plusieurs fois il en aperçut un barricadé solidement, il s'en approcha et la grande porte principale de la villa s'ouvrit. Une femme apparut devant ses yeux, s'approcha et plongea son regard dans le sien. Se sourire redonna de la chaleur à Kurayami mais l'instant d'après Kurayami Senta son esprit se remplir d'une brume blanche : sous le coup d'une immense fatigue et de la douleur il s'écroula évanoui devant elle.

Kurayami s'évanouit.

Tu dors. Et, emporté par le sommeil, tu rêves.

Musique lourde et puissante, déferlante de notes endiablées
Furtivité des feux-follets, fantômes enflammés
Pauvres erres parcourant ce plafond décoré
Habilement, maîtres des pinceaux.

Un lustre de cristal blanc trône en son centre,
Ô cristaux ! Pourquoi pleurez-vous ?
Un lustre de cristal blanc trône en son centre,
Ô piano, pourquoi mourez-vous ?

Les notes hurlent de tristesse
Chant de la mélancolie !
Dehors la neige, pleine d'ivresse
Silence après le cri.

Sur ce qui semble être un théâtre, deux femmes nues. L’une est à genoux, l’autre la regarde de haut, en face, les cheveux disposés étrangement. Elles jouent une pièce que tu ne comprends pas. Théâtre de la vie ?
Elles jouent une pièce que tu ne comprends pas !
Celle qui est à genoux porte un masque avec des cornes. Des pleurs résonnent. Un murmure "On dirait le Diable !" un cri.
Un cri. Déchirant, absolu, total.
Quelques gouttes de sang, pourpre parfait, tâchent un sol de marbre blanc et noir.
Un couloir, sous le lustre, sous le plafond étrange, et une silhouette pâle qui déambule. Reflet de solitude,
Éclat de souffrance.
L'être disparaît dans l'ombre, laissant derrière lui,
Une larme et quelques roses écarlates.
Tout s'enflamme.


Ton sommeil se poursuit dans un néant profond jusqu’au réveil. Tu te souviens du rêve tel qu’il est ainsi décrit. Il te semble que le cri a résonné toute la nuit.

Kurayami est allongé sur un lit, ses plaies grossièrement pansées par des bandes. Il est en face d'une fenêtre, il voit le ciel. Devant cette même fenêtre, la femme qui l'a visiblement secouru.
Le ciel brûle littéralement, de gigantesques flammes dévorent les nuages et le tableau du cri de Munch semble prendre vie : on dirait que le monde entier hurle à l'agonie de souffrance et de solitude sous un ciel de brasier. Cette vision est sublime et terrifiante à la fois, l'Enfer semble ouvrir sa gueule béante sur la Terre. Les flammes s'éteindront soudainement, laissant place à la pluie. Le ciel est blessé, brûlé, il est désormais noirâtre... Nuages gris et blancs comme des traînées de mélancolies, fine pluie persistante. Un léger brouillard s’élève du sol.

Au fond de lui, Kurayami sent que quelque chose vient de changer à jamais dans ce monde...

La jeune femme reste, perdue dans ses pensées, à contempler les gouttes s'abattant sur le sol, mêlées à des cendres.

Kurayami emergat de cet étrange sommeil, il eut la conviction que le rêve n'était pas anodin et d'une extrême importance mais il n'en comprenait pas le sens. La femme devant son lit était belle, sa façon de regarder tristement la pluie faisait craquer Kurayami. Il voulut se redresser pour lui parler mais il était loin d'avoir recouvert toutes ses forces et ses blessures lui faisaient toujours souffrir, il était faible et vulnérable. Sa tentative lui faisait échapper un léger gémissement de douleur et à ce bruit, la femme tourna la tête vers lui et se précipita pour le couvrir. Elle pencha sa tête si pres qu'il put sentire sa douce odeur, leurs lèvres à quelques centimètres et elle lui sourit en lui versa un peu d'eau dans un verre, puis elle quitta la pièce laissant trainer dans l'atmosphère son odeur suave. Instinctivement Kurayami chercha de vu son sabre et le reste de ses affaires, qui était posé à quelques mètres de lui sur une grande commode de style, tout comme la chambre, baroque. Kurayami regarda par la fenêtre, la pluie battait à tout rompre, mais quelque chose lui donner l'impression que c'était différent, quelque chose n'allait pas mais il ne savait pas quoi exactement et cela lui tourna dans l'esprit depuis son réveil. Une autre impression lui remplissait l'esprit aussi, celui de fuir cet endroit à tout prix mais irresistiblement la présence de la femme lui disait le contraire.

Aux mots de la jeune femme Kurayami se révolta contre ses propos la décrivant :
-"ne dites pas ça ! Je suis persuadé que vous êtes pleine de qualités et, regarder, vous m'avez pour ainsi dire sauvé la vie. Vous n'êtes pas inutile et si vôtre Frederic le pense alors c'est un sacré idiot !".
En entendant ces paroles, le sourire de la jeune femme s'étira de plus en plus jusqu'à laisser apparaître un sublime sourire, le genre de sourire que Kurayami ne pouvait résister. Elle lui tendit les couverts et lui demanda :
-"je vous remercis pour ses paroles de réconfort et je suis heureuse d'être tombé sur une personne aussi charmante que vous, mais ne vous inquiéter pas, je me suis habitué a vivre seule et le quarter est plutôt tranquille quand on n'incendie pas les habitations"
Elle lui adressa un autre de ses sourires et commença à se lever en lui demandant de se reposer, et lorsqu'elle était sur le point de sortir de la chambre il cria :
-"Kurayami !"
-"Pardon ?" répondit-elle
-"vous m'aviez donné votre nom et je n'ai pas fait preuve de courtoisie en vous donnant le mien à mon tour. Je me nomme Kurayami et cela veut dire ténèbre"
-"eh bien Kurayami est un bien beau nom, tout comme la personne qui la porte."
Elle sortit de la chambre et Kurayami finit son repas. Il sentait ses forces revenir peu à peu mais la félicité qui lui apporter Amand s'estompa et d'autres pensées plus sombres lui vinrent en tête: est-elle vraiment ce qu'elle prétend être ? Ce stock de nourriture lui vient vraiment de sa provenance ? Ce fameux refuge, existe-il ? et de plus tout cela sembler être trop beau pour que se sois réelle. Mais si tout est vrai, il ne peut pas la laisser seule! Mais il ne doit pas oublier son objectif premier: voir ce qui est arriver à Kéciline et aux autres au poste de la garde! Ses pensées envers Kéciline lui semblaient être le seul moyen de garder une part de lucidité. Cette situation comparée à la précédente est si irréelle. Seule dans la chambre, Kurayami était en proie à toutes ses pensées et doutes. Une phrase pour résumer le tout ? Il était tout simplement perdu. . . . .

Alors que Kurayami était perdu dans ses pensées, Amand revint.
- Vous pouvez vous lever ? J'ai fait mon possible pour vos blessures mais ce n'est pas suffisant si vous ne voulez pas rester au lit alors que l'on a besoin de vous, dehors. Vous avez de la chance, je possède un P.E.S.*, mais il faut que vous vous y glissiez vous-même, je n'ai pas assez de force. C'est un détail qu'il faudrait d'ailleurs changer pour rendre ce robot parfait, mais je crains que la situation présente ne stoppe un moment les avancées technologiques...
Kurayami, au prix d'un cri de douleur, parvint à se lever, aidé par la jeune femme sur laquelle il prit appui jusqu'au robot. Amand le mena jusqu'à la bibliothèque, ou elle actionna un levier secret camouflé sous un livre. Kurayami recommença à perdre du sang.
- Je doute que d'autres survivants viennent ici, mais ci cela arrive, ne divulguez pas ce que vous venez de voir.
Elle avait parlé d'un ton glacial, contrastant avec la chaleur dont elle avait fait preuve jusqu'ici.
Le rayon entier de la bibliothèque coulissa, découvrant un ascenseur. Kurayami ne pu voir combien précisément, mais il y avait clairement plus d'un niveau. Amand appuya sur le premier, l'ascenseur descendit rapidement. La porte s'ouvrit sur une sorte de cave dans laquelle était interposés des dizaines d'alambics, de machines étranges et d'ordinateurs.
- C'est mon laboratoire personnel. Je suis... scientifique.
Dans un coin se trouvait le fameux P.E.S.. Un peux anxieux, Kurayami s'y glissa, aidé par la jolie jeune femme.
Le robot appliqua un jet anesthésiant sur le ventre de Kurayami et lui apposa un masque sur les yeux. Il ne sentait rien mais la machine était en train de le rafistoler. Il du ensuite se retourner pour que la machine lui recouse le dos. Enfin, il fut allongé de nouveau les yeux vers le plafond, lorsque des entraves lui attachèrent les mains et les pieds. Il ressentit alors comme une déflagration sur le ventre, une brûlure extrêmement douloureuse qui cessa rapidement. Les entraves le libérèrent.
- Opération terminée.
Kurayami pu voir que son ventre était "agrafé" par des morceaux d'acier stérilisés et intelligents, lui apprit Amand, qui se détacheraient progressivement au fur et à mesure que la blessure guérirait. La plaie semblait avoir cicatrisé, effet de la brûlure.
- Hum... Je ne l'avais encore jamais utilisé, j'espère avoir fait la commande la plus appropriée. Désolé pour la douleur, c'était obligatoire. Vous devrez éviter les chocs, mais autrement, testez par vous même, vous devriez pouvoir marcher convenablement.
Elle souriait.

*P.E.S : Papyrus d'Edwin Smith, référence au plus vieux document connu au monde traitant de chirurgie et peut-être également de médecine. Robot ressemblant à une table d'opération sous cloche, pourvu de nombreux "bras" articulés, capable d'effectuer presque toutes les opérations chirurgicales connues et de faire une analyse et un diagnostic médical du patient.
Voilà à quoi ça ressemble :

Spoiler:

[+4 pv]

Kurayami sortit du P.E.S et constata par lui-même , après quelques pas, qu'il ne ressentait aucune douleur. Il lui demanda s'il pouvait revenir dans la maison et elle accepta. Il emprunta l'ascenseur ,traversa la bibliothèque et arriva dans la chambre où il avait séjourné plutôt. Il récupéra ses affaires ainsi que son sabre, et se metta en quête d'une pièce vaste. Après une longue exploration où il tomba sur: une demi-douzaine de chambres avec une salle de bain chacune ,deux cuisines et un nombre incalculable de couloirs. Au bout d'une bonne dizaine de minutes d'exploration, il tomba sur ce qu'il rechercher : une vaste pièce où le mobilier ne pouvait le gêner, cette pièce semblait servir comme salon pour recevoir des invités. Son but était de savoir s'il avait recouvert assez de force pour pouvoir se battre, il commença son échauffement et enchaina avec l'exercice au maniement du sabre. Mais même s'il ne ressentait plus la douleur, il se rendit compte bien vite qu'il était encore trop faible pour supporter un combat normal et encore moins un affrontement du même type que celui qu'il venait de subir. À bout de souffle il se dirigea vers l'ascenseur secret en gardant en tête toutes les questions sans réponses qu'il se posa depuis sa sortit du labo: il compta bien lui demander sur ce qui se passe réellement dehors et si c'est a cause des expériences des scientifiques. Si c'est scientifique ou travaillait elle . Et sur quoi ?. IL voulait lui demander si elle avait des nouvelles de la garde et des ritters . Pourquoi elle l'aide, pourquoi lui a-t-elle dit qu'il serait utile dehors et utile à quoi ? mais une chose lui était sûre, c'était le fait qu'il pouvait lui faire confiance et qu'elle pourrait lui être d'une grande utilité. C'est sur ces pensées qu'il se retrouva devant elle, droit dans les yeux, avec la ferme intention d'obtenir des réponses.

Kurayami apparut à l'encadrure de la porte de la cuisine, il la regarda fumer sa cigarette et n'attentat pas une seconde de plus pour obtenir les réponses qu'il attendait.
-"Je vous remercirais jamais assez pour l'aide que vous m'avez apporté, je vous dois la vie. Mais il y a plusieurs questions auxquelles je n'arrive pas à trouver de réponses."
Amand souffla sa fumée dans l'air et sans détourner la tête de la fumée elle le regarda parler du coin de l'oeil.
-"Si comme vous dites vous êtes une scientifique, pouvez-vous me dire ce qui se passe dehors ? Est-ce l'une des expériences de vos laboratoires qui auraient mal tourné et serait responsable de tout ceci ?Et avez-vous des nouvelles des ritters ? Du poste de la garde ?"
Fatigué de rester debout Kurayami du attraper une chaise et continua son avalanche de questions sur la femme, qui était toujours là à fumer la fin de sa cigarette
-"Pourquoi m'avoir aidé ? Pourquoi m'avoir dit que je serais encore utile dehors ? Utile à qui ? À quoi ? Faisiez-vous partie d'une organisation ? Et quel est ce refuge ?"
Kurayami n'eut jamais beaucoup parlé dans sa vie et jamais autant en une seule fois, il fut donc essoufflé et commença à avoir un léger vertige ainsi que la gorge sèche. Amand souffla une dernière fois sa fumée et écrasa sa cigarette. Elle se tourna complètement vers lui avec un regard déterminé.

Les mots d'Amand resonérent encore dans la tête de Kurayami, elle lui affirmait que la cause de cette catastrophe est extérieure à Rosenfeld. Elle était une victime tout comme lui et le reste de la population de cette ville, il s'en voulut de s'être emporté. Elle lui rappela que presque tout le monde entier est ennemi de
Rosenfeld, et que s'il a voulu rejoindre l'armée de cette ville c'est parce qu'elle représente la résistance contre la tyrannie et prône les droits humains ainsi que ses libertés. Ce désastre est peut-être la cause de l'un de ces dictateurs qui veulent voir Rosenfeld sous leurs jougs. Mais pour pouvoir lutter efficacement il faut découvrir ce qui s'est passé et connaître le ou les véritables adversaires ,et les réponses il ne les trouvera qu'en allant à l'extérieur. L'impatience le gagna petit à petit, rester sans rien faire n'était pas dans ses habitudes et puis l'envie d'aller se battre était de plus en plus forte mais il était encore trop faible, il décida de faire une meditation pour calmer ses ardeurs. La pluie commença à s'estomper mais les nuages recouvraient toujours Rosenfeld lui donnant une atmosphère lugubre ce qui colla bien a la situation. Rester ici ne fera pas avancer les choses mais Amand était étrange comme si elle était . . .Exiter, et ce produit rose qu'elle s'injecter régulièrement, mais elle ne lui sembler pas dangereux et puis qu'elle était scientifique il devait surement s'agir d'un nouveau produit ou un medicament. Mais il devait partire, il ne pouvait plus rester une minute de plus à rien faire alors que Kéciline aurait peut-être besoin d'aide ou d'autres personnes auraient besoin d'aide. Son plan était toujours le même mais par la suite il irait voir ce refuge à la cité scolaire, Amand à réussi à survivre jusqu'ici et donc la laisser encore quelque temps ne devrait pas poser de problèmes. Il décida de lui laisser ses clefs et de lui indiquer où est la voiture car elle sera plus utile à elle qu'a lui, il s'habilla complètement et alla dans la chambre où c'était réfugier Amand plus tôt il frappa à la porte.