Voila, l'évidence était la. Le parc d'attraction n'était plus qu'une farce, l'aristocratie incapable n'avait pu gerer les hordes infames qui se deversaient depuis la foret. Il fallait un homme qui en veuille, qui soit pret, et surtout, qui ait la force de tenir sans ses repères.

Velo, coupe coupe bistro c'était fini. Cette fois ci, la tronconneuse pure Rosenfeld, entretenue avec un soin quasi psychotique était sanglée sur Mault, et aggripée à ses mains. Dans le dos, le baton Shaolin, paré à reprendre son usage ancestral, le changeant de son utilité esthetique et decoratoire. Dans la botte gauche de ses pompes de travail, dépasse le manche en os d'écureils taillés de son couteau Laguiole, manufacture Japonaise.

La porte d'entrée maintenant ouverte, les os reluisaient au soleil. Point ceux grisatres des petits mammifères, non. Ceux parfaitement nettoyés des amateurs du parc d'attraction.

Prenant un temps pour s'habituer à la lumière du soleil, il était enfin paré. Il observa les alentours, et chercha son ami Aïsen, celibataire et bucheron, l'être qui lui était le plus cher, son voisin. Sa main droite était sur la poignée, parée à lancer le moteur semi-cinétique de l'engin d'artisan, maintenant engin de mort, pret à se faire baptiser dans le sang.

Les humanoïdes avaient la peau semblable à de la terre mêlée à du sable, comme venant d'un lointain désert. Ils auraient été beaux, bien plus beaux que nombre d'habitants de Rosenfeld s'ils n'avaient à moitié arrachés leurs cheveux, se baladant nu en exposant un corps couvert de croutes et de tâches noires évoquant la peste, le corps couvert de sang séché et se terminant par des mains aux ongles si longs qu'ils passaient pour des griffes. Ils avaient les yeux fous, roulant en tout sens, et la bouche bavante, ouverte comme une gueule.
Aïsen réceptionne l'objet en reculant de deux pas sous le choc et le poids de ce qui était désormais une arme. Il actionna la tronçonneuse et décapita le Malade en face de lui, mais le second lui assena un terrible coup de griffes à la cuisse qui le fit crier de douleur. Pendant ce temps, Mault arrivait en sortant son bâton. Il tenta une attaque mais le monstre esquiva de très peu, envoyant dans le même temps une main violente au visage du bucheron. Ce dernier recula, le coup l'atteignit néanmoins à l'épaule, le sang commença à couler.

[-3 pv et n'oublie pas de lancer un dé virtuel à chaque fois que tu attaques]

Aïsen allait mal. Et ces bestioles, douées de conscience ou non, avaient des reflexes. Brutaux, se dit Mault en portant la main à sa blessure, regardant son sang couler.

Tournant sur lui-même vers la gauche, il assena un coup direct de la pointe gauche de son baton, avant de le tenir d'une seule main, de faire la rotation en sens inverse et de projeter un coup horizontal sur son adversaire.

[spoiler]

Mault Leguron a effectué 1 lancé(s) d'un D4 :

2

[/s +4poiler]
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Mault Leguron a effectué 1 lancé(s) d'un D4 :

4

[/s +4poiler]

Essouflé, il grogna, c'était son premier combat sans règles, et face à plusieurs adversaires, qui plus est. Mault ne se sentait pas rassuré, il essayait de rester en colère assez longtemps pour vaincre sa peur, et les créatures.

[ Il faut que tu utilises d'abord un dé 20 et ensuite un dé de dégâts correspondant à ton arme. Et il y a manifestement un bug avec ta façon d'utiliser la spoiler. J'ai lancé les dés pour toi]

L'attaque toute aussi brutale de Mault porta, le Malade s'effondra sous le choc, ses os brisés dans un craquement. Pendant ce temps, Aïsen en finissait avec son adversaire en utilisant soigneusement la tronçonneuse, ce qui le couvrit de sang et lui donna une allure horrifique. Il éteignit l'engin et remercia son ami, lui portant la main à l'épaule.
- Nous sommes tous deux blessés... Mais vivants ! Tu m'as sauvé. Sais-tu ce que deviennent les autres ? As-tu une idée d'où aller ?
Des cris, au loin.
Et cinq mutants qui apparurent au bout de la rue avant de leur foncer dessus. Aïsen rendit la tronçonneuse à son acolyte, voulu courir en l'incitant à faire de même, mais sa blessure à la cuisse le faisait boiter et il n'avançait que très lentement, faisant gicler son propre sang régulièrement de sa plaie et tirant une grimace de douleur.