Rang : Dieu
  
Souffles : 373
Condamné depuis le : 26/07/2012
Age : 30
Dimension : Incarnare
Localisation : Inconnue
Feuille de personnage
Santé physique:
    (666/999)
État :: Absolu
Santé mentale:
(777/888) Lord Érèbe |  Sujet: Brouillon - Mitsunori Shôya (la lecture de cette fiche est déconseillée aux mineurs) Sam 1 Sep - 4:47 | |
| Mitsunori Shôya
Âge : 22
Date de Naissance : 78 Mayi, L'an 876, ère de Pales, calendrier Aphabys.
Lieu de Naissance : Ryshenderios, La Cité d'Améthyste - Empire de Pales.
Nationalité : Palessien.
Orientation sexuelle : Diverse et variée.
Signes particuliers : Cinquante-sept cicatrices horizontales sur le bras droit, barrées par paquets de cinq.
Profession exercée : Proxénète
Loisirs : La charcuterie, le sexe sous toutes ses coutures, les jeux
Compétences : Parfaites connaissances anatomiques de nombreuses créatures humanoïdes, est capable de faire jouir n'importe qui, maîtrise la torture, bon maniement des armes peu courantes et des lames courtes, séducteur.
Travers : Psychopathe, bipolaire, hypocondriaque schizophrène, junkie, imprévisible, extra-lucide, surdoué dégénéré, satyriasique, pyromane, insomniaque et victime de trouble de la personnalité limite. Manque de diplomatie et de patience.
Jeu du Tami : Excellent niveau.
Rang : Baron du crime
Niveau : III
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Force : 16/+3
Dextérité : 16/+3
Constitution : 16/+3
Intelligence : 14/+2
Sagesse : 4/-3
Charisme : 14/+2 |
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Portrait
Mitsunori est particulièrement grand et d'une maigreur extrême, sculptant un corps anguleux, tout en os. Sa peau est maladivement pâle et devient verdâtre lorsqu'il reste trop longtemps au soleil, lui donnant l'allure d'un frais cadavre ambulant. Jamais personne ne tint son regard sans amputer une part de son innocence, car le regard de Mitsunori est inhumain ; ses pupilles déréglées, tour à tour minuscules ou trop dilatées, reflètent ses états d'âmes aussi instables qu'une brindille au vent et plongent leur contemplateur dans un néant cauchemardesque. Un regard aussi noir que ses cheveux raides et tordus en angles agressifs, leurs pointes s'achevant en arabesques qui lui donnent un air débraillé. Tout en lui, en fait, dénonce la dépravation : ses lèvres envoûtantes, figées dans un sourire cruel, sont rouges, comme à vif, de trop servir à des milliers d'abus et jeux sexuels audacieux ; l'étincelle d'insanité qui brille dans son regard incite à la méfiance pour les plus téméraires et à la peur pour le commun des mortels ; son air extatique ; la longueur et l'élégance de chacun de ses doigts qui ornent des mains trop sublimes pour êtres pures, dont les phalanges sont saillantes et pointues, prêtes à se ficher dans un visage ou un plexus, ces mains avides de sentir la poignée d'une lame contre leurs paumes expertes en toutes caresses ; son air hautain et vif de serviteur de Satan et enfin sa voix, arme hypnotique, grave et langoureuse comme la caresse d'un poignard sur le sein d'une vierge.
Ce tueur accompli aime à se vêtir d'atours extravagants, confortables et pratiques à la fois, chose rare et coûteuse. Sa dernière acquisition est un long manteau bordeaux, aux manches ornées de boutons d'argent aux symboles divers, manches si démesurées qu'elles masquent ses mains - il ne les boutonne pas pour ne pas encombrer sa dextérité et laisser apparaître ses poignets délicats de temps en temps. Les épaulières sont décorées de fourrure de Reulyard, un animal aux poils noirs et pointus comme des aiguilles. Le col est large et met en valeur son cou tentateur. Il porte ce manteau ouvert sur un accoutrement de cuir noir moulant, laissant découverte en V une partie de son torse et s'achevant sur une paire de bottes d'une solidité à toutes épreuves, rouges très sombre et elles aussi ornées de fourrure revêche.
Psychologie
Mitsunori est hypersensible, et c'est de ce don qu'est né son goût prononcé pour la sensualité, la torture et le meurtre. Il aime se détruire, comme détruire ce qui l'entoure, car pour lui, rien de ce qui l'entoure n'existe, ce qui l'emplit souvent d'une grande ambivalence : la certitude du néant confrontée à la subtilité de ses sensations et ressentis. Il pense donc il est, là est sa seule certitude, et de ce raisonnement découle son égocentrisme empirique. Il est persuadé de vivre dans un rêve, dès lors, pourquoi prendrait-il les choses au sérieux ? Il craint pourtant la mort autant qu'il la désire. L'ennui est son plus fidèle compagnon, pour le tuer il tente tout ce qui lui passe par la tête, des plus folles audaces aux jeux les plus banals, il passe ainsi le plus clair de son temps dans des bordels, ayant fini par créer le sien. La spécialité de l'établissement est que les clients et clientes y trouvent pour tous leurs goûts : Mitsunori aime varier les plaisirs et ses nymphes comme ses éphèbes sont de toutes les origines et de toutes les races, elfes, dryades, harpies, centaures, arcadiens... C'est ce qui fait la renommée de son établissement, en plein dans les quartiers de plaisir de la capitale. Le jeune homme est quotidiennement déchiré par une souffrance implacable qui lui vrille les tempes et il se perd dans les plaisirs de la chair pour tenter de ne plus ressentir ce gouffre abyssal qui lui ronge l'âme. Haine, douleur, rancœur.... Son esprit s'auto-mutile dans une valse macabre et chaotique, l'incohérence le domine. Il n'a pas de limites dans sa quête de rédemption, il tue, non sans ressentir une intense jouissance ou une grande mélancolie, il dévore, bois, lèche les corps comme des mets raffinés, appréciant de mêler toujours douleur et bonheur, plaisir et souffrance. Insatiable, d'une curiosité dévorante, il ne recule devant rien qui hante son désir. Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder. Il se contrefout des lois édictées par le Temple et il ne craint nullement les Dieux dans son agnosticisme. Pour chaque vie qu'il prend, il trace une ligne dans la chair de son bras droit. Opium et autres drogues, jeux d'argents, prostituées, Mitsunori se perd dans le tourbillon de la débauche avec un délice qui n'a pas d'égal. La nuit, il pleure, souvent. Sa solitude est absolue, sa souffrance innommable. La seule chose qui puisse le sauver un jour serait un être exceptionnel, et qui l'aimerait tel qu'il est. Mitsunori se laisse emporter par des rêves d'étreintes pures, amoureuses, parfois. Mais il ne connaît que la passion, la faim des peaux, les corps emperlés de sueur et les jouissances durant des nuits. La folie le domine. Chaque jour un peu plus, il ressent cet appel. Cet élan implacable. La vérité est dans le sang.
Biographie
Mitsunori tua ses parents à l'âge de onze ans, laissant la maison aux flammes après les avoirs égorgés. Il n'a aucun souvenir de son enfance, elle semble ne pas avoir existé, il l'a probablement gommée sous les traumatismes et la haine. Emporté par la jungle des quartiers pauvres, il apprit à voler à douze ans. Tuer à treize. A quatorze, il était l'assistant d'un proxénète, à quinze, il l'avait tué pour le remplacer. Malheureusement, alors que le commerce fleurissait, des joueurs à qui il devait de l'argent vinrent brûler son lieu de plaisir. Il les retrouva et les tua un à un. Puis, s'engagea comme mercenaire, payé pour de sales travail. Il apprit à manier beaucoup d'armes mais eu toujours une préférence pour les poignards, dagues et coutelas, bien qu'il affectionne également les armes de jet et les lames longues. Sa manière de se battre est si étrange qu'elle déstabilise beaucoup ses adversaires. Il joue avec eux, adorant notamment les embrasser, qu'ils soient hommes ou femmes, avant de les poignarder, d'arracher leur cœur et de manger ce dernier en regardant le cadavre droit dans les yeux. Il tient avec rigueur le compte de ses assassinats, mais ne retient pas les vies qu'il détruisit lors de son service de mercenaire, ne prenant en ligne de compte que les meurtres qu'il commit gratuitement.
Tous les jours, Mitsunori a l'impression de s'éveiller dans un rêve, dans quelque chose d'irréel. Aucune véritable raison ne guide ses actes. Il veut juste se battre contre ce monde fade et pourri, le détruire, lui arracher le cœur pour le dévorer. La nuit du meurtre de ses parents, il avait compris quelque chose. Son nom. Son nom n'était pas normal, dissonait avec ce monde. Il eut alors une vision. Il se vit, lui, endormi, rêvant dans un monde inconnu aux objets étranges. Sa vie n'était qu'un rêve. Il en fut de suite persuadé. Obsédé par la recherche de la vérité, il souhaite provoquer son réveil par tous les moyens possibles, détruire son ennui, détruire le voile de la réalité, détruire, détruire, détruire. Mitsunori veut trouver la vérité par les flammes.
C'est justement suite à l'une de ses crises de démence qu'il mit le feu à son bordel après en avoir bloqué les issues, tuant tous ses occupants. Il erra longuement, comme pris d'un éclair de lucidité, à la recherche de quelque chose d'autre. Il voulait comprendre. Peut-être ce monde était-il plus réel qu'il ne le croyait ? Il voulait comprendre pourquoi n'était-il que chaos et souffrance. Au cours de ses voyages, il se lia à une troupe itinérante, mélange de bordel à roulotte et de comédiens en vadrouilles. Au bout de quelques temps il en devint le chef, emmenant sa bande ça et là. Ils s’arrêtèrent au village de Kaelom, dans la région des hérétiques. Sur un coup de tête, Mitsunori avait décidé qu'il voulait absolument rencontrer le chef des hérétiques. Peut-être le tuer, ridiculiser ce Temple qui n'y parvenait pas. Ou lui poser des questions, pourquoi se battre ? Avait-il des idéaux ? Et Mitsunori, lui, avait-il des idéaux ?...
Feuille de jeu Onirique
NV: 6
PV: 10/18
PM: 3/3
PCA: 6/6
Attaque : +3/+3
Défense : 13
Réflexes : 13
Vigueur : 13
Volonté : 7 + 3 = 10
Équipement :
Shurikens x12. 1d6 dégâts + Dex
Rapière +1 att, 1d8 + Dex
Cimeterre 1d10 + For
Attirail de couteaux, coutelas, dagues, crochets et autres morceaux de fers tordus
Chapeau haut de forme poussiéreux et effiloché
Un doigt humain
Réserve d'opium et autres drogues
478 écus
Un diamant volé à une cliente richissime
Collier d'améthyste scellé à son cou (Volonté + 3)
Un compas et une boussole
Un flacon d'hydromel.
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